Transmission de données


 Comment sont transmises les données? L'essentiel 

  1. Commandes en ligne :
    1. ping :  vérifier si une entité est joignable;
    2. traceroute :  lister tous les éléments parcourus de la station émettrice de ce traceroute vers la station cible
    3. netstat -r ou route print : voir la table de routage notamment;
    4. arp -a : voir la table ARP;
    5. nslookup : savoir si une DNS est libre.

  2. Table de routage : itinéraire (réseau, masque, passerelle (carte réseau) et interface (adresseIP de connexion)
    Réseau destinationMasquePasserelle (carte réseau)Interface (connexion)
    0.0.0.0 (réseau par défaut)
    Une ligne pour chaque type de connexion :
    une pour éthernet et une autre pour wifi par exemple
    0.0.0.0Adresse IP d'un routeur,
     ou d'un autre routeur si l'interface correpond à un routeur,
    ex : 142.62.10.92
    Adresse connexion de la machine, EX : 142.62.10.91
    127.0.0.0masque de classe A :
    255.0.0.0
    127.0.0.1 (adresseIP localhost)127.0.0.1 (adresseIP localhost)
    AdresseIP d'un premier réseau
    Ex : 120.5.0.0
    masque correspondant
    Ex : 255.255.0.0
    adresseIP du routeur, Ex : 120.5.30.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 120.5.30.91
    AdresseIP machine
    Ex : 120.5.30.91
    masque correspondant
    Ex : 255.255.255.255 (machine ou broadcast)
    127.0.0.1127.0.0.1
    AdresseIP broadcast du précédent réseau,
    Ex: 120.5.255.255
    masque correspondant
    Ex : 255.255.255.255 (machine ou broadcast)
    adresseIP du routeur, Ex : 120.5.30.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 120.5.30.91
    AdresseIP d'un deuxième réseau réseau
    Ex : 142.62.0.0
    masque correspondant
    Ex : 255.255.0.0
    adresseIP du routeur, Ex : 142.62.10.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 142.62.10.91
    142.62.10.91masque correspondant
    Ex : 255.255.255.255 (machine ou broadcast)
    127.0.0.1127.0.0.1
    AdresseIP broadcast du précédent réseau,
    Ex: 142.62.255.255
    masque correspondant
    Ex : 255.255.255.255 (machine ou broadcast)
    adresseIP du routeur, Ex : 142.62.10.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 142.62.10.91
    224.0.0.0 (multicast d'une adresse IP)
    Une ligne pour chaque réseau si plusieurs
    masque multicast :
    224.0.0.0
    adresseIP du routeur, Ex : 142.62.10.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 142.62.10.91
    255.255.255.255  (adresse de broadcast générale)
    Une ligne pour chaque type de connexion :
    une pour éthernet et une autre pour wifi par exemple
    masque correspondant :
    255.255..255.255
    adresseIP du routeur, Ex : 120.5.30.91adresse de connexion de la machine,
    Ex : 120.5.30.91
      1. ARP : adress resolution protocol, traduire l'adresseIP en adresse MAC ou ethernet;
      2. RARP : reverse adress resolution protocol : traduire les adresse MAC, ethernet, en adresseIP;
      3. Les ports :
        1. FTP : 21;
        2. POP :  110;
        3. HTTP : 80;
        4. IMAP : 143;
        5. Telnet : 23;
        6. SMTP : 25;
        7. Domain name server : 63;
        8. NNTP (protocole newsgroup) : 119;
      4. socket : correspond au groupement adresseIP et port, et permet d'identifier  de  manière  unique  une  opération  de  réseau  particulière  au  sein  d'Internet.


       http://www.siteduzero.com/tutoriel-3-482098-le-routage.html

      Le  but  d'Internet  est  de  permettre  à  tous  les  réseaux  de  communiquer.  Pour  cela,  comme  sur  une autoroute normale, il suffit d'indiquer quel est le chemin à prendre pour aboutir à notre destination.
      Le  matériel  capable  d'effectuer  cette  opération (indiquer le chemin pour aboutir à la destination)  est  appelé  Passerelle.  Ces  matériels  peuvent  être  de natures  différentes  :  un  ordinateur  équipé  d'un  logiciel  de  routage,  un  routeur,  ….  Le  but  dans  un réseau est donc de prévenir les stations que lorsqu'elles ne connaissent pas le chemin à prendre, elles donnent l'information à une autre entité (passerelle, routeur) qui est susceptible de trouver le chemin. Ces  entités  sont  donc  paramétrées  de  manière  à  trouver  le  bon  chemin.  C'est  ce  qu’on  appelle  les tables de routage.

      1.  Côté client

      1.1.  Ping

      Cette commande permet de vérifier si une entité réseau est joignable. Il s'agit d'un envoi de message demandant un accusé de réception.
        Présentation de la commande ping avec un schéma de réseau
      Sur ce schéma, par exemple si le PC effectue un ping vers le serveur, la commande consiste à envoyé un  message  de  195.18.25.67  vers  193.48.44.60.  Ensuite,  le  serveur  doit  envoyer  un  message indiquant qu'il a bien reçu le message (donc de 193.48.44.60 vers 195.18.25.67). Le PC doit alors voir
      s'afficher sur son écran une information de bonne réception du message.

      En faisant un ping, on envoie 4 paquets, datagrammes vers une adresseIP ou DNS. Ensuite s'affiche 4 lignes de réponse et ainsi on sait si la destination est joignable.

      Il peut aussi y avoir un message de type "request timed out", ce qui indique que l'entité distante n'a pas répondu ou qu'elle n'est pas joignable.

      1.2.  traceroute

      Cette commande permet de lister tous les éléments parcourus de la station émettrice de ce traceroute vers la station cible. Cette commande fonctionne à sens unique sans accusé de réception.
       Présentation de la commande traceroute avec un schéma de réseau
      Il existe aussi sur Internet des sites ou vous pouvez effectuer la même commande mais cette fois ci du serveur distant à votre station. Vous constaterez alors que le chemin emprunté n'est pas toujours le même d'un sens à l'autre.
       

      1.3.  Route

      Cette commande permet de connaître les indications de routage situé sur le pc local. Si on tape "route",  la syntaxe de cette commande nous est alors précisée.
      Il est important de lire ces inforamtions avant toute utilisation de cette commande. On peut ainsi éviter de faire des boulettes.

      La commande "route print" permet par exemple de voir la table de routage de votre station.
      L'information importante se nomme IPv4 Table de routage. D'ici quelque temps, ce sera l'IPv6 table de routage,.
      Copie d'écran du résultat d'une commande route print

      1.4.  Arp

      La commande arp permet d'afficher le contenu de la table ARP.

      Si on tape "arp",  la syntaxe de cette commande nous est alors précisée.
      Il est important de lire ces inforamtions avant toute utilisation de cette commande. On peut ainsi éviter de faire des boulettes.

      Pour afficher la totalité de la table ARP, utilisez la commande arp -a.

      Copie d'écran du résultat de la commande arp -a

      Sur la table ARP, on peut lire les adresses IP et les adresses physiques (MAC : Média Access Control) correspondantes.

      Chaque ordinateur possède une adresse MAC unique dans le monde. Tout équipement réseau (clé wifi, switch, hub, carte réseau, routeur,  ...) possède une adresse MAC, appelée aussi adresse éthernet. Les adresse MAC ne changent jamais et sont toujours associées au même matériel.

      MAC est un organisme qui attribue ces adresses.

      L'intérêt des adresses MAC :
      Un firewall peut n'accepter que certaines adresse MAC. La notion d'adresse MAC est intéressante en matière de filtrage, de sécurité. En Wifi aussi, on peut filtrer par adresse MAC. Ainsi on n'accepte que certaines machines bien identifiées.

      NB : les imprimantes réseau ont aussi une adresse MAC.

      2.  Table de routage

      Les tables de routage par wikibooks

      Quand on  démarre l'ordinateur, la table de routage est vide. Une fois l'ordinateur allumé, la table de routage se constitue grâce à différentes commandes.

      Les passerelles acheminent les données entre les réseaux ;
      mais toutes les machines périphériques de réseau doivent déterminer les voies d'acheminement. Pour la plupart des hôtes :

      Puisque l'acheminement est déterminé au niveau réseau, IP détermine les voies d'acheminement en fonction de la partie réseau de l'adresse. Le module IP détermine la partie réseau de l'adresse IP de destination  en  vérifiant  les  bits  de  poids  fort  de  l'adresse  afin  de  déterminer  la  classe  de  l'adresse.
      Celle-ci fixe la partie de l'adresse qu'IP utilise pour identifier le réseau. Si le réseau de destination est le réseau local, le masque du sous-réseau local est appliqué à l'adresse de destination.
       
      Après  avoir  déterminé  le  réseau  de  destination,  le  module  IP  recherche  le  réseau  dans  la  table  de routage locale. Les paquets sont acheminés vers leur destination, selon les indications de la table de routage. La table de routage peut être créée par l'administrateur système ou au moyen des protocoles
      de routage (DHCP ou ARP qui créent au démarrage de l'ordi la table de routage). Le résultat final est de toute façon le même ; la détermination des voies d'acheminement requiert la consultation de la table.  

      Description d'une table de routage IP (très intéressant)

      http://www.technologuepro.com/reseaux/Configuration-avancee-dun-routeur/Configuration-routage-statique.html
      Les tables de routage statique sont plutôt réservées aux routeurs. A première vue, on ne peut pas distinguer une table de routage dynamique à une statique just en les lisant. Il doit falloir connaître l'administrateur.

      Dans les tables de routage (commande sous DOS : route print), on voit souvnet des adresses du type 224.0.0.0. Ce sont des adresses "multicast" réservées. Wikipedia vous donne quelques précisions à ce sujet

      2.1.  Contenu d'une table de routage

      Destination Le réseau de destination (ou hôte).
      Passerelle (Gateway) La passerelle à utiliser pour atteindre la destination spécifiée
      Drapeaux (Flags) Les  drapeaux  décrivent  certaines  caractéristiques  d'une  route déterminée. Les valeurs de drapeau possibles sont :
      U  Indique que la route est opérationnelle.
      H  Indique qu'il s'agit d'une route vers un hôte spécifique (la plupart des routes sont dirigées vers des réseaux).
      G  Signifie que la route utilise une passerelle. Les interfaces réseau du  système  fournissent  les  routes  vers  des  réseaux  directement connectés.  Toutes  les  autres  routes  utilisent  des  passerelles  à distance. Le drapeau G des réseaux directement connectés n'est pas activé ; ce qui n'est pas le cas pour celui des autres routes.
      D  Signifie que cette route a été ajoutée sur réception d'un message de redirection ICMP. Lorsqu'un système prend connaissance d'une route  par  l'intermédiaire  d'un  tel  message,  il  ajoute  la  voie d'acheminement  à  la  table  d'acheminement  ;  les  paquets supplémentaires  destinés  à  ce  système  ne  doivent  plus  être réacheminés.  Le  système  utilise  le  drapeau  D  pour  marquer  cesvoies d'acheminement.
      Refcnt Affiche le nombre de fois que la voie d'acheminement a été référencée en vue d'établir une connexion.
      Utilisation (Use)  Affiche  le nombre  de  paquets  transmis  par  l'intermédiaire  de  cette  voie d'acheminement.
      Interface   Le nom de l'interface réseau* utilisée par cette voie d'acheminement.
       
           
      Les deux champs importants pour comprendre le mécanisme de routage sont les champs destination et gateway (passerelle). Vous trouverez dans le tableau suivant un exemple de table de routage que peut contenir un hôte.
      Ci-dessous la table de routage de du matériel dont l'adresse IP est 192.168.1.1 serait-un routeur?
       
      Adresse réseau Masque réseau Adresse passerelle Interface
      0.0.0.0  (réseau par défaut) 0.0.0.0  192.168.1.250 (carte réseau d'un autre routeur) 192.168.1.1
      127.0.0.0 (localhost) 255.0.0.0 127.0.0.1 127.0.0.1
      192.168.1.0 (réseau) 255.255.255.0 192.168.1.1 192.168.1.1
      192.168.1.1 (machine concernée) 255.255.255.255 127.0.0.1 127.0.0.1
      192.168.1.255 (broadcast du réseau précédent) 255.255.255.255 192.168.1.1 192.168.1.1
      224.0.0.0 (multicast) 224.0.0.0 192.168.1.1 192.168.1.1
      255.255.255.255 (broadcast 255.255.255.255 192.168.1.1 192.168.1.1

      La table de routage se lit de gauche à droite de la façon suivante : Pour atteindre ce réseau, avec un masque j'utilise la passerelle suivante avec l'interface là, qui généralement est la carte réseau de l'ordinateur.

      La première entrée correspond au réseau par défaut : 0.0.0.0  en adresse et masque réseau, puis adresseIP de la passerelle de la machine, et comme interface, l'adresseIP de la machine dont on établit la table de routage. Si on ne trouve pas de réseau dans la table de routage, l'ordinateur utilisera alors l'adresse par défaut.

      La  deuxième  entrée  de  la  table  correspond  à  la  voie  d'acheminement  de  bouclage  associée  à  l'hôte local (adresseIP = 127.0.0.0). Cette entrée correspond à l'adresse de bouclage mentionnée précédemment comme numéro de réseau  réservé.  Puisque  chaque  système  utilise  une  route  de  bouclage  pour  s'envoyer  des datagrammes,  cette  entrée  est  présente  dans  chaque  table  d'acheminement  d'hôte.

      Adresse réseau Masque réseau Adresse passerelle Interface
      127.0.0.0 255.0.0.0 127.0.0.1 127.0.0.1
      A mettre dans toutes les tables

      A  présent  nous allons concentrer notre attention sur les routes externes.

      Une autre entrée spécifique de la table de routage est l'entrée dont le champ de destination contient le mot « default » ou l'adresse 0.0.0.0. Cette entrée est associée à la voie d'acheminement par défaut ; la  passerelle  précisée  dans  cette  entrée  est  la  passerelle  par  défaut.  La  passerelle  par  défaut  est utilisée chaque fois que la table de routage ne contient pas de route spécifique associée à une adresse réseau de destination.  
       
      Exemple : cette table de routage ne contient pas d'entrée pour le réseau 192.168.2.0. Si IP reçoit des datagrammes adressés à ce réseau, il envoie alors les datagrammes à travers la passerelle par défaut 192.168.1.250. A partir de cet exemple de voie d'acheminement, vous pouvez en déduire que cet hôte est directement relié au réseau 192.168.1.0.
       
      Toutes  les  passerelles  spécifiées  dans  la  table  de  routage  sont  reliées  aux  réseaux  directement connectés  au  système  local.  Dans  le  cas de  l'exemple  ci-dessus,  L'hôte  source  ne  connaît  que  son réseau  (192.168.1.0)  et  ne  peut  transmettre  des  données  qu'aux  hôtes  faisant  parties  du  même réseau.  Pour  transmettre  des  données  vers  un  réseau  différent  (192.168.2.0)  elle  transmet  à  sa passerelle (192.168.1.250) qui, elle, s'occupera de transmettre de son côté.

      simulation de l'acheminement des données sur un réseau

      Le schéma ci dessus est une simulation de l'acheminement des données sur votre réseau imaginaire.
      La  couche  IP  de  chaque  hôte  et  passerelle  est  remplacée  par  une  partie  de  la  table  de  routage, précisant  les  réseaux  et  passerelles  de  destination  utilisés  pour  atteindre  ces  destinations.  Lorsque l'hôte  source  (192.168.1.1)  envoie  les  données  à  l'hôte  de  destination  (192.168.2.1),  il  détermine d'abord  que  l'adresse  192.168.2.1 correspond  bien  à  l'adresse  de  classe  C  du  réseau  et  applique  le masque du sous-réseau. Après avoir appliqué le masque, IP connaît l'adresse du réseau destination, à savoir  :  192.168.2.0.  La  table  de  routage  de  l'hôte  source  indique  que  les  données  à  transmettre associées  à  l'adresse  192.168.21.1  devraient  être  envoyées  à  la  passerelle  192.168.1.250.  La passerelle 192.168.1.250 effectue la transmission directe au moyen de son interface 192.168.2.250.
      L'analyse  des  tables  de  routage  permet  de  constater  que  tous  les  systèmes  tiennent  compte uniquement des passerelles des réseaux auxquels ils sont directement reliés.  
       
      Une table de routage ne contient pas de routes bout en bout. Une route est orientée uniquement vers la passerelle suivante, se trouvant sur le chemin menant au réseau de destination. L'hôte dépend de la passerelle locale pour transmettre les données et celle-ci dépend à son tour d'autres passerelles. Lors du transfert du datagramme d'une passerelle à une autre, celui-ci doit éventuellement atteindre une passerelle  directement  reliée  au  réseau  de  destination.  Cette  dernière  se  charge  finalement  de  la transmission des données à destination de l'hôte.
       
      Rappel  portant sur certaines adresseIP :

      127.0.0.1 : adresse réservée : adresse de localhost ou de bouclage ou de boucle local . Si on fait un ping sur cette adresse, et qu'on obtient une réponse négative. On peut alors en déduire que la carte réseau de notre ordinateur est défectueuse. Lorsque l'on utilise EasyPHP ou Wamp, l'adresseIP du site local est 127.0.0.1

      224.0.0.0 : adresse donnée par Windows à l'ordinateur, adresse réservée, adresse de multicast.
      A ne pas oublier dans les tables de routage.

      Une méthode pour définir une table de routage :
      Cette méthode s'appliquera toujours et qui fonctionnera pour tous les cas : il s'agit de la méthode donnée par le siteduzéro
      1. indiquer les réseaux auxquels la machine concernée est connectée ;
      2. indiquer la route par défaut ;
      3. indiquer tous les autres réseaux que je ne peux pas encore joindre avec les deux étapes précédentes.

      Quelques infos complémentaires :
      La route par défaut est celle qui envoie dans la direction d'internet ou d'un maximum de postes en général.
      Quand tu indiques un réseau, tu indiques avant tout la ligne du réseau c'est la plus importante mais après si tu as du temps à perdre tu peux rajouter une ligne pour chaque poste de ce réseau, ce n'est pas obligatoire ça peut marcher sans mais si tu as compris ça peut être bien de les mettre.
      Sinon rajouter comme tu as dit 127.0.0.0 224.0.0.0 et 255.255.255.255

      L’ordre n’ a pas vraiment d’importance.
      Un truc bête, mais qui m’a permis de comprendre, c’est de prendre un stylo et de faire le trajet … et là, tu vois tout de suite par où il faut passer pour accéder à ta destination (l’ordinateur ou l’imprimante à atteindre… tu entoures les obstacles ou numéro que tu rencontres entre ton point de départ et l’arrivée et tu obtiens les adresses : passerelle, interface etc…. )

      Autre méthode ;

      3.  Résolution d'adresse

      L'adresse IP et la table de routage dirigent un datagramme vers un réseau physique déterminé. Les données  transmises  au  travers  du  réseau  doivent  respecter  les  protocoles  de  la  couche  physique qu'utilise  ce  réseau.  Les  réseaux  physiques  qui  constituent  les  sous-couches  du  réseau  TCP/IP  ne
      peuvent  interpréter  l'adressage  IP.  Les  réseaux  physiques  possèdent  leurs  propres  schémas d'adressage (adresse MAC)  ;  il  existe  autant  de  schémas  d'adressage  différents  qu'il  existe  de  types  différents  de réseaux physiques. Une des plus importantes tâches des protocoles d'Accès réseau consiste à établir la correspondance entre les adresses IP et les adresses du réseau physique.

      3.1.  ARP

      L'exemple  d'utilisation  le  plus  fréquent  d'utilisation  de  cette  fonction  de  la  couche  d'Accès  réseau consiste  à  traduire  des  adresses  IP  en  adresses  Ethernet.  Le  protocole  ARP  (Address  Resolution Protocol) réalise cette fonction.
      Le logiciel ARP met à jour une table de traduction entre les adresses IP et les adresses Ethernet. Cette table est élaborée de manière dynamique. Lorsqu'ARP reçoit une demande de traduction d'une adresse IP,  il  vérifie  que  l'adresse  figure  bien  dans  sa  table.  Si  c'est  le  cas,  il  renvoie  l'adresse  Ethernet  au
      logiciel demandeur. Dans la négative, ARP diffuse (broadcast) un paquet à destination de chaque hôte du réseau Ethernet. Le paquet contient l'adresse IP pour laquelle  une adresse Ethernet est recherchée. Si une machine hôte récepteur reconnaît l'adresse IP comme étant sa propre adresse, il répond en renvoyant son adresse Ethernet à l'hôte demandeur. La réponse est alors placée dans la table ARP.

      3.2.  RARP

      Le  protocole  RARP  (Reverse  Address  Resolution  Protocol),  est  une  variante  du  protocole  ARP.  RARP traduit  aussi  les  adresses  mais  dans  la  direction  opposée.  Il  convertit  les  adresses  Ethernet  en adresses IP, au lieu de traduire les adresses IP en adresses Ethernet. L'acheminement des données d'un  système  déterminé  vers  un  autre  ne  concerne  pas  le  protocole  RARP.  Le  protocole  RARP  est proche  d'ARP  et  souvent  confondu  avec  celui-ci.  ARP  est  le  protocole  qui  permet  d'établir  la correspondance entre les adresses IP et les adresses Ethernet, de sorte que les datagrammes peuvent être transmis à partir d'un hôte déterminé vers un autre.
       
      L'administrateur  du  réseau  attribue  les  noms  des  hôtes  tandis  que  le  fabricant  se  charge  de l'attribution de l'adresse Ethernet. Par conséquent, l'interface du réseau fournit l'adresse Ethernet. Par bonheur, il n'est pas trop difficile d'obtenir l'adresse Ethernet d'un système.

      Pour connaître les adresses ethernet de son matériel, il faut taper la commande en ligne ipconfig /all.

      4.  Protocoles, Ports et Sockets

      Une fois les données acheminées  sur le réseau et transmises à un hôte spécifique, celles-ci doivent être transférées vers l'utilisateur ou le processus approprié. Lors de la remontée ou de la descente des données dans les couches de TCP/IP, il s'avère nécessaire d'utiliser un mécanisme pour transmettre les  données  aux  protocoles  appropriés  de  chaque  couche.  Le  système  doit  pouvoir  grouper  des données provenant de plusieurs applications dans quelques protocoles et de regrouper les données des protocoles de Transport dans le protocole Internet. Le groupement de plusieurs sources de données en
      un  seul  train  de  données  s'appelle  le  multiplexage.  Les  données  provenant  du  réseau  doivent  être démultiplexées ; autrement dit, elles doivent être divisées afin d'être transmises à plusieurs processus.
      Cette  opération  requiert  qu'IP  utilise  les  numéros  de  protocole  pour  déterminer  les  protocoles  de transport ; ceux-ci doivent utiliser les numéros de port, de manière à identifier les applications. Certains numéros de protocole et de port sont réservés afin de permettre l'identification de services réservés.  Ces  services  correspondent  à  des  protocoles  de  réseau,  tels  que  FTP  et  TELNET,  qui  sont fréquemment utilisés dans la totalité du réseau.  
       

      4.1.  Numéros de protocoles

      Le numéro de protocole est contenu dans un seul octet (8 bits) du troisième mot de l'entête du datagramme.
      Sa  valeur  permet  d'identifier  le  protocole  approprié  de  la  couche  située  au-dessus  d'IP  auquel  les données doivent être transmises.
       
      Lorsqu'un  datagramme  est  réceptionné  et  que  son  adresse  de  destination  correspond  à  l'adresse  IP locale, la couche IP délivre le datagramme à l'un des protocoles de transport situés au-dessus de celle-ci. Pour déterminer quel protocole devrait recevoir le datagramme, IP examine le numéro de protocole
      du datagramme. S'il s'agit du protocole numéro 6, IP transmet le datagramme à TCP ; par contre, s'il s'agit du protocole numéro 17, IP transmet ledatagramme à UDP. Les couches dialoguent par le biais des numéros de protocole et passent ainsi de protocole en protocole.

      4.2.  Numéros de port  

      Explication des notions d'adresse, port et socket

      Dès  qu'IP  a  transmis  les  données  entrantes  au  protocole  de  transport,  celui-ci  les  transmet  au processus d'application approprié. Ces applications (aussi appelées services du réseau) sont identifiées au moyen des numéros de port, qui sont des valeurs de 16 bits. Le « numéro du port de la source »
      (le  protocole  d'application  qui  envoie  les  données)  et  le  «  numéro  du  port  de  destinations  »  (le protocole d'application qui réceptionne les données) sont contenus dans le premier mot de l'en-tête de chaque segment TCP et dans chaque paquet UDP.

      Port Service ou Application
      21  FTP
      23 Telnet
      25  SMTP
      53 Domain Name Server
      63 Whois
      70  Gopher
      79  Finger
      80  HTTP
      110  POP3
      119  NNTP

      HTTP : sur un navigateur web, au lieu d'indiquer l'adresse DNS, on peut taper l'adresse IP du site que l'on peut obtenir via un ping vers ce site.
      Si on tape, cette adresseIP suivie de ":80" pour préciser le port, cela fonctionne bien car le port 80 correspond au protocole HTTP.
      Par contre, si on tape ": 21" (port du protocole FTP) : le navigateur n'arrive pas au site.

      Les  numéros  de  port  inférieurs  à  256  sont  réservés pour  les  «  services  réservés  »  (tels  que  FTP  et TELNET).
      Les ports numérotés entre 256 et 1 024 sont utilisés pour les services spécifiques à UNIX. Il s'agit  des  services  tels  que  rlogin  qui  ont  été spécifiquement  développés  pour  les  systèmes  UNIX. Toutefois, la plupart de ces services ne sont à l'heure actuelle plus des services propres à UNIX.
       
      Les numéros de port ne sont pas uniques entre les protocoles de la couche Transmission mais ils le sont  au  sein  d'un  protocole  de  transmission.  En  d'autres  termes,  TCP  et  UDP  peuvent  attribuer  les mêmes  numéros  de  port.  La  combinaison  des  numéros  de  protocole  et  port  identifie  de  manière spécifique l'application appropriée à laquelle les données doivent être transmises.

      4.3.  Sockets

      Les «ports réservés» correspondent à des numéros de port standardisés permettant aux ordinateurs à distance  de  déterminer  à  quel  port  ils  doivent  se  connecter  pour  bénéficier  d'un  service  de  réseau particulier.  De  cette  manière,  le  processus  de  connexion  est  simplifié,  puisque  l'émetteur  et  le
      récepteur connaissent à l'avance le port spécifique qui sera utilisé pour les données destinées à une opération déterminée. Exemple : tous les systèmes offrant le service TELNET, le proposent sur le port 23.
       
      Il  existe  un  deuxième  type  de  numéro  de  port,  appelé  «  port  alloué  dynamiquement  ».  Comme l'indique  le  nom,  les  ports  alloués  dynamiquement  ne  sont  pas  pré-attribués.  Ils  sont  attribués  aux opérations,  si  nécessaire.  Le  système  s'assure  qu'il  n'attribue  pas  le  même  numéro  de  port  à  deux
      opérations  et  que  les  numéros  attribués  ne  sont  pas  compris  dans  la  plage  des  numéros  de  port standard.  
       
      Les  ports  attribués  dynamiquement  confèrent  la  flexibilité  nécessaire  au  support  de  plusieurs utilisateurs. Si on attribue le port numéro 23 comme ports source et de destination à un utilisateur TELNET,  quels  sont  alors  les  numéros  de  port  attribués  au  deuxième  utilisateur  TELNET  ?  Pour déterminer  de  manière  unique  chaque  connexion,  un  numéro  de  port  alloué  dynamiquement  est attribué  au  port  source  et  le  numéro  de  «  port  réservé  »  est  utilisé  comme  numéro  du  port  de destination.
       
      Dans l'exemple TELNET, on attribue un numéro de port source de manière aléatoire et un numéro de port de destination 23 (TELNET) au premier utilisateur. On attribue un autre numéro de port source aléatoire et le même port de destination au deuxième utilisateur. C'est la paire constituée des numéros des ports, source et de destination qui permet de déterminer de manière unique chaque connexion du réseau. L'hôte de destination connaît le numéro du port source, puisqu'il est spécifié dans l'en-tête du segment  TCP  et  dans  l'en-tête  du  paquet  UDP.  Les  deux  hôtes  connaissent  le  numéro  du  port  de destination parce qu'il s'agit d'un « port réservé ».
       
      La figure suivante montre l'échange des numéros de port pendant l'envoi de l'accusé de réception.
      La  figure  suivante  montre  l'échange  des  numéros  de  port  pendant  l'envoi  de  l'accusé  de  réception.
      L'hôte source génère un numéro de port source au hasard ; dans cet exemple, 3 044. Il envoie alors un segment  contenant le  numéro  du  port source (3 044)  et  le  numéro  de  port  de  destination  (23). L'hôte de destination reçoit le segment et renvoie un segment contenant 23 comme port source et 3044 comme port de destination.
       
      Le  groupement  d'une  adresse  IP  et  d'un  numéro  de  port  est  appelé  socket.  Un  socket  permet d'identifier  de  manière  unique  une  opération  de  réseau  particulière  au  sein  d'Internet.  Parfois,  les termes « socket » et « numéro de port » sont utilisés indifféremment. En réalité, les services réservés
      sont souvent référencés comme  étant des « sockets réservés ». Dans le cadre de cet exposé, un « socket » correspond à la combinaison d'une adresse IP et d'un numéro de port. Une paire de sockets, un  socket  pour  la  machine  hôte  réceptrice  et  un  socket  pour  la  machine  hôte  émettrice,  définit  la
      connexion pour les protocoles au niveau connexion tels que TCP.